Si l’OM a été un temps sur les tablettes de l’Arabie Saoudite, qui voulait étendre ses investissements dans le football, c’est désormais du passé. Le pays fait face à des difficultés économiques. Explication.
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Dix ans après le Qatar, l’Arabie Saoudite a suivi le même chemin en utilisant le sport, en autre, comme stratégie de « soft power ». Le football a permis aux investisseurs saoudiens de se faire une image dans l’échiquier mondial et d’exister différemment de d’habitude. En quête de nouveaux clubs à racheter pour étendre cette stratégie, l’Arabie Saoudite aurait coché le nom de l’OM… Plusieurs années de rumeurs mais aucune offre concrète. Et cette fois, c’est sûr, il n’y aura pas de propositions mirobolantes ni de Saoudien à Marseille.
Les grosses dépenses, c’est terminé !
Après avoir dépensé plusieurs milliards de dollars depuis plusieurs années, l’Arabie Saoudite fait demi-tour ! Le pays fait face à des difficultés économiques et les décideurs organisent « un recalibrage » des dépenses. Le magazine Géo s’explique : « Désormais, une période de "recalibrage" guette le royaume, explique le Financial Times dans une analyse parue le 16 octobre. Le royaume de la péninsule arabique se familiarise avec un concept inconnu de son économie : la prudence, et change la donne. Premier écueil : la (trop) lente "diversification" de l'économie, qui laisse encore Ryad à la merci des aléas des prix du pétrole ».
Newcastle déchante…
Les supporters de l’OM peuvent donc céder de croire les informations liées à la vente OM et à une arrivée de l’Arabie Saoudite. La fête est finie côté saoudien et les clubs qui sont tombés dans leur giron commencent même à déchanter. C’est le cas de Newcastle, en difficulté, qui ne jouera rien d’autre que le maintien cette saison. Après un mercato très calme, les Magpies commencent même à s’inquiéter pour l’avenir…