La victoire à la maison contre Monaco (2-1) fait un bien fou à l’OM qui commençait à douter sérieusement à domicile. Et parmi les grands artisans de ce précieux succès, on retrouve une fois de plus Valentin Rongier. Son retour en grâce est une bénédiction pour Roberto De Zerbi, totalement conquis par son milieu de terrain.
Au soir du 4 novembre 2023, avec un match nul contre le LOSC (0-0), Valentin Rongier est inquiet. Tout comme l’OM, qui diagnostique d’abord un « petit arrachement osseux au niveau du genou gauche ». Au final, c’est bien une fracture de la rotule et minimum trois mois d’indisponibilité. Un sacré coup dur pour le milieu de terrain de l’OM, devenu patron d’une équipe dont il gérait parfaitement le tempo.
Rongier a vécu l’enfer
Les trois mois sont passés et Valentin Rongier n’est pas revenu. La rééducation a pris bien plus de temps que prévu et certains pensaient même qu’il était terminé pour le foot… De retour cette saison, le milieu de terrain a pris son temps pour revenir et savourer : « Je suis très content. J'arrive à rester froid et prendre un peu de recul. Cette blessure, ça a été vraiment compliqué pour moi. C'était souvent en dents de scie : parfois ça allait mieux puis ça allait moins bien quand je revenais. Je ne m'enflamme pas, je suis de retour avec le groupe, j'ai joué quelques minutes, je suis très content et je savoure. J'étais très bien, mais je reste prudent. C'est derrière moi et je suis très content ».
Rongier en feu
A son arrivée à l’OM, Roberto De Zerbi a été séduit par l’état d’esprit de Valentin Rongier. Contrairement à Jordan Veretout, il a pu rester et faire ses preuves. Pari gagnant. Depuis plusieurs matchs, Rongier est titulaire et termine les matchs en étant le meilleur joueur marseillais. Coupable d’une erreur individuelle qui a permis à Monaco d’ouvrir le score, Valentin Rongier n’a pas sombré, continuant d’élever son niveau de jeu et de participer à la victoire des siens. Sous le charme, De Zerbi lui fait une totale confiance et peut s’appuyer sur un véritable soldat.
