Roberto De Zerbi apprend à découvrir Marseille et ses particularités depuis maintenant cinq mois. Et pour le technicien italien, il y a un souci récurrent à l’OM : les fuites dans la presse. S’il a choisi d’en plaisanter en conférence de presse, De Zerbi pourrait rapidement être agacé par les taupes qui nuisent à l’équilibre du club.
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Cinq mois après son arrivée à l’OM, Roberto De Zerbi s’acclimate à un environnement aussi passionnant qu’exigeant. Un club et une ville à l’ambiance bouillonnante qu’il voulait découvrir par-dessus tout. L'entraîneur italien, connu pour son football offensif et ses principes tactiques, s’est rapidement retrouvé plongé dans l’intensité unique du club phocéen. Mais au-delà des enjeux sportifs, De Zerbi découvre aussi les particularités culturelles de Marseille et les défis internes qui en découlent. Récemment interrogé en conférence de presse, le technicien n’a pas hésité à aborder avec humour une problématique récurrente : les fuites d'informations dans la presse. Une réalité marseillaise bien connue, mais qui pourrait à terme nuire à son projet et à la stabilité du vestiaire.
Roooh le tacle de RDZ en conf aux médias et à leurs taupes 😂😍 #TeamOM pic.twitter.com/iAiUQlYyeM
— Faf&Akh (@SirBlackMamba) November 30, 2024
Les « taupes » : une menace pour l’équilibre du club
Les fuites médiatiques à l’OM ne sont pas une nouveauté, mais elles semblent être une source croissante de frustration pour De Zerbi. Bien qu'il ait préféré ironiser sur le sujet, cette situation pourrait devenir un véritable casse-tête pour le coach, qui mise sur la confiance et la cohésion pour construire un collectif performant. Ces indiscrétions risquent de fragiliser l’équilibre interne d’un club déjà sous pression. D’autant que certaines recrues font face à des difficultés d’ordre psychologiques, la pression marseillaise étant parfois rude à assumer.
L’OM doit changer
Cette porosité du vestiaire a longtemps gangréné l’OM. Les taupes ont bien souvent fait du mal à un club qui n’a pas besoin de ça pour s’enflammer… La proximité entre la presse et des historiques du club n’aident pas. Mais dans le sacrosaint vestiaire de Zerbi, il y a des secrets qui doivent le rester et ne pas être de la matière pour alimenter les pages de la presse régionale. L’OM doit changer et Roberto De Zerbi ne gardera pas son sourire très longtemps si le problème perdure.